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lundi 6 octobre 2014

Saison 2-Chapitre 6 - Mounties...



Chapitre 6 : Mounties....

Sergent Jean-Baptiste Lavallée :-Hey Major, c'est quoé d'ça là bâs, qu'est eu-d'ssus tse promontouére ? On dzirait un aéroplâne ou queute chôse comme çâ.
Major Joseph-Marie Marquette :-Tais toué donc, Tabarnak, que tout l'monde sait ben qu't'âs des yeux de taupe à c'te heure! On s'en vâ rentrer à la hutte se mett'e au chaud auprès d'la ch'minée.



François Charbonneau(Musher*):  -Qu'est-ce que je faïs quoué, moué,  avec eul traineau et les chins* ?"
Le Major:-Oh ben toué, tsu vas point t'mett' dans t'ce neige avec le bardât. T'â qu'à nous attendre icitte*. Et pis, yâ t'ce bon a rin de chin bian* qui s'en va rester avec toué, i' tiendrâ compagnie !"

Les Mounties, car c'était des Mounties, commencèrent à s'approcher du Camp enneigé. Heureusement, la neige était encore peu épaisse et ils pouvaient avancer assez rapidement. Celui qui semblait être le chef donnait quelques ordres brefs de temps en temps. Quant ils furent à une centaine de mètres du promontoire, ils s'arrêtèrent et regardèrent l'avion qui trônait au-dessus d'eux sur son piédestal . 


Le Major: -..... pâr la Sainte Vierge Marie! on dzirait ben queu  yâ une chose qu'a pas naturelle, ts'avais raison le Jean !  ....Les gars, va falloir qu'on y aille vouar ça de plus près. J'veux deux gars en éclaireurs par d'vant nous, on t'sait pâs c'qui yâ pâr là-bâs ..


Lavallée -"j'l'avais bin dite que c'atait une aéroplâne! même qu'â l'est ben bizârre, j'en avions jamais vute* rin* de pâreil!
Bedard: -Ben quoué, qui qu'a l'a d'spécial, c'te aréroplâne ? l'â deux ailes comme toué ! ahahah !!
les autres Mounties:-I'  t'a bin closé  la bouète*, lâ ! hahahahah !




Major:: - Vous pouvez pas vous taïre, vous aut'es, que même un sourd vous entendrait brailler à dix miles d'lâ!
Mounties - .............................................
Major:: - La Vallée et Bedard, vous allez y vouère tout doucement par en-d'ssus, un d'châque coté et pis le Sergent et mouè on va y aller vouère par en-d'ssous, qu'on dirait bin qu'y aurait queuque t'chose qu'ô s'rait pas bin naturel..........


 Le Major Joseph-Marie Marquette et le Sergent François- Xavier Archambault dégagèrent un passage assez grand pour pouvoir entrer dans l'abri où il découvrirent le corps du Capitaine Jacques Ciel. Ils restèrent quelques instants près de lui et le Major ressortit pour donner ses ordres:
"Lavallée et Bedard, vous  me préparez  un travois pour transporter le gars jusqu'a l'traineau et pis vous y mettez vos froques* d'ssus pour qu'il se rachauffe un peu, la l'air complèt'ment gelé !
Lavallée: Céti qu'y aurait un gars là en d'sous  ? tsu le connais-tsu ?
Major :-Cibouère*! Chu tanné* d'entend' vos  niaïseries! Arrêtez donc de jâser comm' des mémères, et fâsait c'que j'vous dzis !
Bedard(à Lavallée) : Acoute* donc les ordres du Major et fais y comme y dsis : tu vouè bin qu'sa pas un ours qu'y â la-d'dans pisqu'il te dzit d'y mette tes fourrures !
Lavallée: fais bin l'malin, toué, et en piace* d'causer pour rin, faïs y donc le travois



Pendant ce temps, le Major était retourné dans l'abri. Déjà le Sergent avait enlevé sa pelisse et commencé a allumer un feu dans l'entrée pour réchauffer l'abri. Jacques était toujours inanimé.  Le Major faisait le tour de la modeste demeure, commentant chacune de ses trouvailles qu'il déposait ensuite délicatement en petit tas près de l'entrée. Il  fut particulièrement intéressé par le pistolet  et le poignard ainsi que par l'arc et les flèches. Il trouva aussi le carnet de notes du malheureux et fut tenté de le lire mais finalement il se ravisa et le rangea délicatement dans son sac.
Ensuite, il ne leur  fallut qu'assez peu de temps pour mettre sur le travois Jacques  couvert de pelisses. Le capitaine avait demandé à deux de ses Mounties de rassembler et transporter les quelques possessions  de l'homme, non sans s'étonner sur l'arc et les flèches, qu'ils trouvèrent les plus inattendus! Le Major  leur dit qu'il renverrait  un ou deux "volontaires" d'ici quelques jours  pour chercher quelques bricoles qu'ils n'avaient pas pu prendre.
Ensuite, ils le montèrent jusqu'au traineau, où Charbonneau le musher, averti par Lavallée avait fait de la place pour l'homme qu'il allaient transporter. Quand tout fut prêt, la petite troupe se mit en marche. Le chien blanc, pour une fois calme, courait  juste à côté du traineau, jetant souvent un œil vers l'homme qui y était allongé........


Lexique :
*Les Mounties : *  surnom donné à la Gendarmerie royale du Canada ou GRC (en anglais: "Royal Canadian Mounted Police", abrégé en RCMP)
*châsses: les yeux
*Musher: conducteur de traineau
*icitte: ici
*les chins : les chiens (*chin bian : chien blanc)
* rin vute : rien vu
* froques: manteaux, pelisses 
*Cibouère : Christ ! (juron québécois)    
* Chu tanné: je suis fatigué / j'en ai marre
*Acoute: écoute
*en  piace de: au lieu de .

******************************************************************************
Chapter 6 : The Mounties:
(It's almost impossible to translate exactly the dialogs because they are written in the particular French of Quebec, so I've translated in French then in  English !)
Jean-Baptiste Lavallée : Hey Major, What is there, which is on the promontory? It looks like an airplane or something like that.
Major Archambault: Shut up, Tabarnak, everyone knows that you have bad eyes! We will better return to the cabin to get warm near the fireplace.
Lavallée: - With all my respect Cap'n, I tell you that there is something! Look with your binoculars, because my eyes are not enough, it seems!
Major: - ..... by the Blessed Virgin Mary! it looks like there is something that is not natural, you were right John! .... Guys, we'll have to go there to see it more closely. I want two scouts forward, we don't know what there is out there ..
François Charbonneau (Musher ):-What I must do with the sledge and the dogs, Sir ? "
The Major: Oh well! you will not put them in the snow! Wait here. And this "good-for-nothing" white dog will stay with you, it will be a good fellow! "
 

The Mounties, because they were Mounties, began to approach the snowy Camp. Fortunately, the snow was still thin and they could move fairly quickly. The one who seamed to be the Chief gave a few brief orders from time to time.
when they were at about hundred meters from the headland, they stopped and looked at the plane above them on the promontary.
 

Lavallée -"I've said that it was an aeroplane ! and it's not an usual one !
Bedard: -"What there is special in it ?? he has two wings like you ! ha ha ha!
The other Mounties:-he has closed your mouth  ! ha ha ha ha ! 


Major:  , hey! you ! could you close your mouth ?
Mounties - .............................................
Major:: - La Vallée and  Bedard, you'll see it gently by above, one on each side, and then the Sergeant and I will going to see from below, it looks like there would be something which doesn't look to be very normal!
.........

 The major Joseph-Marie Marquette and the sergeant François Xavier Archambault cleared a rather big passage to be able to enter the shelter where he discovers the body of the captain Jacques Ciel. They remained some instants near him and the Major came out again to give his orders:

Major :  "Lavallée and Bedard, prepare a sledge to carry the guy to the sleigh and then you put your coats to him it warms up a bit, it looks completely frozen!
Lavallée: Would there be a guy below? Did you know him?
Major: - Christ! I'm tired of hear 'your nonsense! So stop chatter like magpies and do what I tell you!


 Bedard (to Lavallée): Hear now the orders of Major and do as he said, you can see that it's not a bear that is in here because he told you to give your furs!
Lavallée: you do well the clever man, you, and instead of talking for nothing, do the travois! 



 Meanwhile, Major was returned to the shelter. Sergeant had already removed his coat and started a fire in the entrance to warm up shelter. Jacques was still unconscious. Major went around the modest homecommenting each of his finds he then gently deposited in small heaps near the entrance. He was particularly interested in the gun and dagger as well as bows and arrows. He also found the notebook of the poor guy and was tempted to read it but finally changed his mind and gently put it in his bag.

Then it took them relatively little time to put on the sledge Jacques covered with pelisses. The captain had asked two of his Mounties to collect and transport the few possessions of the man, not without be surprised on the bow and arrows, which they found the most unexpected! Major told them he would send one or two "volunteers" in a few days to seek a few things they had not been able take.

Then they went to the sledge, Charbonneau the musher, warned by Lavallée,  had made space to the man that he would carry. When all was ready, the little band began to move. The white dog, for once quiet, ran right next to the sled, often glancing at the man who was lying there ........

 

mercredi 27 novembre 2013

Saison 1-Chapitre 5 : L'Hiver / Winter



Chapitre  5 : L'Hiver

Après plusieurs  jours pendant lesquels j'ai pu me rassasier autant que je voulais de la viande du cerf, j'ai constaté des changements du temps. Il faisait plus froid, les feuilles commençaient à tomber il me fallait alimenter constamment le feu, ce qui était mon activité principale puisque je n'avais pas besoin de passer mon temps à la chasse et la cueillette. J'avais aussi construit des protections autour du Camp. Je n'avais pas oublié les loups qui étaient toujours dans  les parages. Je les avais entendus hurler à plusieurs reprises, mais ils  étaient loin.
Hier, j'ai vu une chose très étrange. J'étais allé chasser et  chercher quelques champignons dans la forêt lorsque, près d'un bouquet de chênes, je découvris  un étrange monolithe blanc, très ancien à ce qu'il semblait. 

J'en fis le tour, le touchai, essayant de savoir quel mystère il pouvait recéler. Je ne trouvai rien et notai simplement qu'il ne comportait aucune inscription. Je repartis l'esprit un peu troublé.






Et puis un soir, la neige commença à tomber. Ce que je craignais le plus  arrivait: l'hiver et sans doute le froid. Je me disais que dans ce cas, la recherche de nourriture serait plus que problématique et ma réserve de viande commençait à empester: elle pourrissait. Je la faisais cuire le plus possible mais je devais me forcer à en manger encore. Parfois, je vomissais après en avoir ingurgité.
Enfin, elle devint immangeable et je fus obligé de la jeter loin du camp. Elle pourrait attirer des charognards mais ils ne représentaient pas de danger. Il commença à faire très froid , surtout la nuit.
Tous les soirs, il neigeait. Les journées étaient ensoleillées mais la température était basse. Les arbres avaient perdu toutes leurs feuilles. Je n'avais pas grand'chose à faire si ce n'est me préparer à affronter l'hiver. 


Et puis un matin, je commençai à me sentir mal. Je me réveillai en sueur, migraineux et j'allais péniblement vomir au dehors. C'est à peine si je pus ranimer le feu.
Depuis plusieurs jours mon état a empiré, je ne peux presque plus seulement continuer à noter sur mon carnet. La fièvre et le froid me paralysent.

A quoi bon encore écrire?

de pire en pire

c'est la fin trop malade je ne vais bientôt plus pouvoir écrire je crois que je vais mourir ici sans savoir où.  plus la force il fait trop froid je n'allume plus le feu il fait froid c'est fini ......



Chapter 5: Winter:




After several days during which I was able to satiate me as much as I wanted the meat of deer, I noticed weather changes. It was colder, the leaves began to fall I had to constantly feed the fire, which was my main activity because I did not need to spend my time hunting and gathering. I also built wards around the Camp. I had not forgotten the wolves who were always around. I had heard screaming several times, but they were far away.
Yesterday I saw a very strange thing. I had gone hunting and get some mushrooms in the forest when, near a bouquet of oaks, I discovered a strange white monolith ancient it seemed. I went around, touched it, trying to figure out what mystery he could conceal. I found nothing and just noticed that it did not include any inscription. I returned somewhat troubled.

And then one night, the snow began to fall. What I feared most happened: winter and cold. I thought that in this case, the search for food would be more than problematic and my supply of meat began to stink: it was rotting. I was cooking as much as possible but I had to force myself to eat again. Sometimes I vomited after having chugged the bad meat .

Finally, it became inedible and I had to throw it away from the camp. It could attract scavengers but they do not pose a danger. He began to get pretty cold, especially at night.
Every night it snowed. The days were sunny but the temperature was low. The trees had lost their leaves. I had not much to do except prepare myself for the winter.

And then one morning, I began to feel bad. I woke up sweating, with migraine and I was going painfully vomit outside. This is just if I could reanimate the fire.
For several days my condition worsened, I can almost just continue to write in my notebook. Fever and cold paralyzes me.


What good still write?


getting worse and worse

 this is the end I'm too ill I will soon not be able to write I think I'll die here without knowing where  no strength it is too cold I do not light the fire it is too cold it is finished ......